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Sur les traces de Jean Genet

 

Lecture chorégraphiée : sur les traces de Jean Genet

 

Notre odyssée littéraire reprend son cours le mercredi 26 avril 2023, à 19 heures (entrée libre) avec notre nouveau cycle de Lectures chorégraphiées à travers 5 auteurs d'avant-garde : Jean Genet, Harold Pinter, Witold Gombrowicz, Eugène Ionesco et Sarah Kane. Après le franc succès de nos 3 dernières lectures sur le thème de la cruauté de Tadeusz Kantor, Antonin Artaud et Samuel Beckett, embarquez à présent dans une nouvelle quête autour des thèmes de l’identité et de la sexualité.  

 

 

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Patrice BOUGON, 15 juin 2023 (mise à jour le 9  décembre 2023)

Les Bonnes de Jean Genet

Lecture chorégraphiée d’Elizabeth CZERCZUK, 26 avril 2023 au Théâtre Elizabeth Czerczuk, 20 rue Marsoulan, 75012 Paris

                                                                                          ***

Dix-huit minutes. C’est le temps d’une représentation, ou plutôt, d’une variation chorégraphique inventive, à partir de quelques motifs inscrits dans la pièce Les Bonnes de Jean Genet. Il s’agit d’un travail en cours dont une partie nous fut présentée, sous une forme inédite, non pas comme une simple représentation théâtrale, puisque le spectateur, habitué aux pièces de Genet, assiste ici, avant tout, à une chorégraphie dirigée par Elizabeth Czerczuk et dont les danseuses Ami Fujiwara, Elziebeta Swiatkowska, Roxane Nouban, et le danseur Quentin Sazolas déploient, avec talent, certaines puissances signifiantes. 

Du texte théâtral au langage du corps, il y a une sorte de traduction entre deux langues. Un apport est produit par cette traduction physique et rythmique, pour une part énigmatique, pour le plus grand plaisir du spectateur.

La phrase de Jean Genet ne disparaît pas pour autant puisque Elizabeth Czerczuk, hors-scène, fait entendre des fragments du texte de Genet qui ne sont non pas seulement dits mais proférés, selon différents tons et rythmes, de sorte que ce rapport entre voix off et scène engendre une forme qui renouvelle ce que nous pensions avoir compris de la pièce. Ce dispositif, unique en son genre, offre un supplément de sens, ouvre de nouvelles perspectives, développe ce qui était en germe dans tels détails du texte, ici remarqués par une lecture productrice de sens, par le biais d’une chorégraphie marquée par des variations de mouvements, entre expansions et rétentions. 

Rappelons rapidement l’intrigue de la pièce. Dans une maison bourgeoise, une bonne nommée Claire subit les ordres donnés, de façon méprisante, par sa patronne désignée par le mot << Madame >>. Ce n’est qu’après-coup, que le spectateur comprend que << Madame >> est, en fait, la soeur de Claire,  à savoir Solange, les deux jeunes femmes jouant à changer d’identité et à renverser les rapports de classe tout en évoquant fantasmatiquement << Monsieur >> qui se trouve en prison suite à une lettre anonyme. Cette représentation privée, cathartique qui permet à la haine et à la vengeance de s’exprimer dans l’imaginaire s’interrompt par la sonnerie d’un réveil annonçant l’arrivée prochaine de << Madame >>. Ce résumé ne donne qu’un aperçu de la pièce, d’habitude  souvent jouée, de façon réaliste, politique, ou parfois hystérique. Ce n’est pas le cas de la chorégraphie qui nous fut présentée le 26 avril 2023. La violence du texte est, à la fois, exprimée mais aussi sublimée par l’invention du geste couplée avec sa suspension. Claire et Solange engendrent par  leurs gestes, à la fois, sauvages mais aussi sacrés, une sorte de cérémonie qu’elles répètent chaque soir consistant à mettre en scène la révolte de deux bonnes et la tentative inaboutie de meurtre contre << Madame >>. Réflexivité visible sur la double scène du T.E.C.

Théâtre, poésie, chorégraphie 

Comme toujours, Genet évite tout manichéisme. L’ambiguïté des situations et l’ambivalence des relations entre les personnages interdisent donc toute lecture idéologique simplificatrice. Le texte, mais aussi les didascalies de Genet, incitent plutôt à interpréter les mots, mais aussi les gestes, en tant que métaphores. Au-delà de la signification réaliste de rapports de classes, il s’agit d’une pièce qui a une portée réflexive et qui se développe en raturant ce qui semblait évident. Au spectateur à se risquer à une interprétation qui soit attentive au travail poétique du texte, mis en valeur grâce à une chorégraphie singulière qui joue sur l’inachèvement, la rupture, l’indécision. 

Par le mouvement des corps, mais aussi par les décors, les objets (les gants, les robes, les miroirs), par le travail sur l’espace scénique (composé de deux plateaux dont l’un surplombe l’autre d’une cinquantaine de centimètres), mais aussi par la mise en scène des regards (celui des bonnes, de << Madame >>, de << Monsieur >> comme figures de l’activité du spectateur : regarder), Les Bonnes s’ouvrent à une autre dimension signifiante qui en amplifie l’ambiguïté. Chaque personnage, dans un premier temps, se contemple, de façon narcissique, dans un miroir, ajustant un vêtement, voulant fixer une image mais cette affirmation de soi dans une image figée est aussi le symptôme d’une identité en défaut.  

<< Madame >>, mais aussi << Monsieur >> immobile, debout puis assis sur le plateau surélevé situé à droite, observe avec attention, le jeu des sœurs. Plus tard, il descendra de son poste d’observation et prendra la place de << Madame >>, mimant une partie des gestes de celle-ci, prenant place sur le canapé, comme elle, écartant largement les cuisses, affirmant ainsi une position de pouvoir qui effraie mais aussi séduit les bonnes.

 Chaque personnage regarde son interlocuteur avec insistance pour en questionner l’identité, ou exprimer, avec force, son pouvoir sans qu’il y ait forcément pour autant échange de regards. La marque du plus grand mépris a en effet lieu lorsque << Madame >> profère un ordre sans regarder celle qu’elle domine socialement. Mais rien n’est simple puisque chacun semble demander à être vu pour exister. Une sorte de dialectique du maître et de l’esclave, doublé d’un rapport sado-masochiste problématisent des relations qui se modifient au fil de la pièce. 

Par sa chorégraphie, Elisabeth Czerczuk donne à voir, par le biais des mouvements, souvent syncopés du corps de ses danseuses et du danseur, une contradiction incarnée. En cela  sa lecture personnelle des Bonnes est fidèle à l’esprit de la pièce puisque Genet écrit dans une didascalie :

<< Les actrices retiendront donc leurs gestes, chacun étant comme suspendu, ou cassé. Chaque geste suspendra les actrices […] Quelquefois, les voix aussi seront comme suspendues et cassées. >>, p.9

Le rythme, le geste suspendu, la reprise et l’inachèvement

D’emblée, le spectateur est emporté, subjugué, saisi par la puissance rythmique d’une bande-son, constituée de morceaux d’origines hétérogènes, mais dont le point commun est une certaine violence, et dont les extraits notamment de Shostakovich sont les meilleurs exemples. Cette mosaïque musicale impose ou guide, comme on voudra, des gestes rapides ou lents, achevés ou suspendus qui, malgré leur violence rythmique, ne tombent jamais dans l’hystérie. Si une sorte de folie s’affirme, elle n’est pas un ajout de Elizabeth Czerczuk, elle est inscrite, de façon plus ou moins lisible, dans le texte de Genet à partir duquel Elizabeth Czerczuk invente une lecture chorégraphique, en d’autres termes, une traduction dont la syntaxe lui appartient. Occasion ici, pour nous, de saluer l’art des danseuses et du seul danseur, donnant à voir, de façon discontinue, une figure de la souveraineté, même éphémère mais aussi de la contradiction incarnée du désir (sexuel ou meurtrier) et de son refoulement.

Les mouvements du corps des bonnes évoquent, successivement, la tentative d’évasion, la blessure, la rupture en l’espace de quelques secondes. Les corps apparaissent comme encagés dans des vêtements, ou, plus précisément, emprisonnés par des dentelles, des arceaux de jupons ou des jupes crinolines. Il y aurait bien d’autres choses à dire sur lesquelles nous reviendront bientôt.

On l’aura compris, Elizabeth Czerczuk et sa troupe ont su  solliciter, à leur manière propre, la puissance métaphorique du texte en accord avec le refus du réalisme dont témoigne cette phrase de Genet à propos des Bonnes :

<< […] c’est un conte, c’est-à-dire une forme de récit allégorique […] Un conte…Il faut à la fois y croire et refuser d’y croire [..]>>, p. 11  

Patrice BOUGON, Président de la Société des amis de Genet : 

http://jeangenet.pbworks.com/w/page/5755572/FrontPage  

 

 

 

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Sur les traces de Jean Genet

 

Lecture chorégraphiée : sur les traces de Jean Genet

 

Notre odyssée littéraire reprend son cours le mercredi 26 avril 2023, à 19 heures (entrée libre) avec notre nouveau cycle de Lectures chorégraphiées à travers 5 auteurs d'avant-garde : Jean Genet, Harold Pinter, Witold Gombrowicz, Eugène Ionesco et Sarah Kane. Après le franc succès de nos 3 dernières lectures sur le thème de la cruauté de Tadeusz Kantor, Antonin Artaud et Samuel Beckett, embarquez à présent dans une nouvelle quête autour des thèmes de l’identité et de la sexualité.  

 

 

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Patrice BOUGON, 15 juin 2023 (mise à jour le 9  décembre 2023)

Les Bonnes de Jean Genet

Lecture chorégraphiée d’Elizabeth CZERCZUK, 26 avril 2023 au Théâtre Elizabeth Czerczuk, 20 rue Marsoulan, 75012 Paris

                                                                                          ***

Dix-huit minutes. C’est le temps d’une représentation, ou plutôt, d’une variation chorégraphique inventive, à partir de quelques motifs inscrits dans la pièce Les Bonnes de Jean Genet. Il s’agit d’un travail en cours dont une partie nous fut présentée, sous une forme inédite, non pas comme une simple représentation théâtrale, puisque le spectateur, habitué aux pièces de Genet, assiste ici, avant tout, à une chorégraphie dirigée par Elizabeth Czerczuk et dont les danseuses Ami Fujiwara, Elziebeta Swiatkowska, Roxane Nouban, et le danseur Quentin Sazolas déploient, avec talent, certaines puissances signifiantes. 

Du texte théâtral au langage du corps, il y a une sorte de traduction entre deux langues. Un apport est produit par cette traduction physique et rythmique, pour une part énigmatique, pour le plus grand plaisir du spectateur.

La phrase de Jean Genet ne disparaît pas pour autant puisque Elizabeth Czerczuk, hors-scène, fait entendre des fragments du texte de Genet qui ne sont non pas seulement dits mais proférés, selon différents tons et rythmes, de sorte que ce rapport entre voix off et scène engendre une forme qui renouvelle ce que nous pensions avoir compris de la pièce. Ce dispositif, unique en son genre, offre un supplément de sens, ouvre de nouvelles perspectives, développe ce qui était en germe dans tels détails du texte, ici remarqués par une lecture productrice de sens, par le biais d’une chorégraphie marquée par des variations de mouvements, entre expansions et rétentions. 

Rappelons rapidement l’intrigue de la pièce. Dans une maison bourgeoise, une bonne nommée Claire subit les ordres donnés, de façon méprisante, par sa patronne désignée par le mot << Madame >>. Ce n’est qu’après-coup, que le spectateur comprend que << Madame >> est, en fait, la soeur de Claire,  à savoir Solange, les deux jeunes femmes jouant à changer d’identité et à renverser les rapports de classe tout en évoquant fantasmatiquement << Monsieur >> qui se trouve en prison suite à une lettre anonyme. Cette représentation privée, cathartique qui permet à la haine et à la vengeance de s’exprimer dans l’imaginaire s’interrompt par la sonnerie d’un réveil annonçant l’arrivée prochaine de << Madame >>. Ce résumé ne donne qu’un aperçu de la pièce, d’habitude  souvent jouée, de façon réaliste, politique, ou parfois hystérique. Ce n’est pas le cas de la chorégraphie qui nous fut présentée le 26 avril 2023. La violence du texte est, à la fois, exprimée mais aussi sublimée par l’invention du geste couplée avec sa suspension. Claire et Solange engendrent par  leurs gestes, à la fois, sauvages mais aussi sacrés, une sorte de cérémonie qu’elles répètent chaque soir consistant à mettre en scène la révolte de deux bonnes et la tentative inaboutie de meurtre contre << Madame >>. Réflexivité visible sur la double scène du T.E.C.

Théâtre, poésie, chorégraphie 

Comme toujours, Genet évite tout manichéisme. L’ambiguïté des situations et l’ambivalence des relations entre les personnages interdisent donc toute lecture idéologique simplificatrice. Le texte, mais aussi les didascalies de Genet, incitent plutôt à interpréter les mots, mais aussi les gestes, en tant que métaphores. Au-delà de la signification réaliste de rapports de classes, il s’agit d’une pièce qui a une portée réflexive et qui se développe en raturant ce qui semblait évident. Au spectateur à se risquer à une interprétation qui soit attentive au travail poétique du texte, mis en valeur grâce à une chorégraphie singulière qui joue sur l’inachèvement, la rupture, l’indécision. 

Par le mouvement des corps, mais aussi par les décors, les objets (les gants, les robes, les miroirs), par le travail sur l’espace scénique (composé de deux plateaux dont l’un surplombe l’autre d’une cinquantaine de centimètres), mais aussi par la mise en scène des regards (celui des bonnes, de << Madame >>, de << Monsieur >> comme figures de l’activité du spectateur : regarder), Les Bonnes s’ouvrent à une autre dimension signifiante qui en amplifie l’ambiguïté. Chaque personnage, dans un premier temps, se contemple, de façon narcissique, dans un miroir, ajustant un vêtement, voulant fixer une image mais cette affirmation de soi dans une image figée est aussi le symptôme d’une identité en défaut.  

<< Madame >>, mais aussi << Monsieur >> immobile, debout puis assis sur le plateau surélevé situé à droite, observe avec attention, le jeu des sœurs. Plus tard, il descendra de son poste d’observation et prendra la place de << Madame >>, mimant une partie des gestes de celle-ci, prenant place sur le canapé, comme elle, écartant largement les cuisses, affirmant ainsi une position de pouvoir qui effraie mais aussi séduit les bonnes.

 Chaque personnage regarde son interlocuteur avec insistance pour en questionner l’identité, ou exprimer, avec force, son pouvoir sans qu’il y ait forcément pour autant échange de regards. La marque du plus grand mépris a en effet lieu lorsque << Madame >> profère un ordre sans regarder celle qu’elle domine socialement. Mais rien n’est simple puisque chacun semble demander à être vu pour exister. Une sorte de dialectique du maître et de l’esclave, doublé d’un rapport sado-masochiste problématisent des relations qui se modifient au fil de la pièce. 

Par sa chorégraphie, Elisabeth Czerczuk donne à voir, par le biais des mouvements, souvent syncopés du corps de ses danseuses et du danseur, une contradiction incarnée. En cela  sa lecture personnelle des Bonnes est fidèle à l’esprit de la pièce puisque Genet écrit dans une didascalie :

<< Les actrices retiendront donc leurs gestes, chacun étant comme suspendu, ou cassé. Chaque geste suspendra les actrices […] Quelquefois, les voix aussi seront comme suspendues et cassées. >>, p.9

Le rythme, le geste suspendu, la reprise et l’inachèvement

D’emblée, le spectateur est emporté, subjugué, saisi par la puissance rythmique d’une bande-son, constituée de morceaux d’origines hétérogènes, mais dont le point commun est une certaine violence, et dont les extraits notamment de Shostakovich sont les meilleurs exemples. Cette mosaïque musicale impose ou guide, comme on voudra, des gestes rapides ou lents, achevés ou suspendus qui, malgré leur violence rythmique, ne tombent jamais dans l’hystérie. Si une sorte de folie s’affirme, elle n’est pas un ajout de Elizabeth Czerczuk, elle est inscrite, de façon plus ou moins lisible, dans le texte de Genet à partir duquel Elizabeth Czerczuk invente une lecture chorégraphique, en d’autres termes, une traduction dont la syntaxe lui appartient. Occasion ici, pour nous, de saluer l’art des danseuses et du seul danseur, donnant à voir, de façon discontinue, une figure de la souveraineté, même éphémère mais aussi de la contradiction incarnée du désir (sexuel ou meurtrier) et de son refoulement.

Les mouvements du corps des bonnes évoquent, successivement, la tentative d’évasion, la blessure, la rupture en l’espace de quelques secondes. Les corps apparaissent comme encagés dans des vêtements, ou, plus précisément, emprisonnés par des dentelles, des arceaux de jupons ou des jupes crinolines. Il y aurait bien d’autres choses à dire sur lesquelles nous reviendront bientôt.

On l’aura compris, Elizabeth Czerczuk et sa troupe ont su  solliciter, à leur manière propre, la puissance métaphorique du texte en accord avec le refus du réalisme dont témoigne cette phrase de Genet à propos des Bonnes :

<< […] c’est un conte, c’est-à-dire une forme de récit allégorique […] Un conte…Il faut à la fois y croire et refuser d’y croire [..]>>, p. 11  

Patrice BOUGON, Président de la Société des amis de Genet : 

http://jeangenet.pbworks.com/w/page/5755572/FrontPage  

 

 

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Lettre d'information - Avril 2023

Aujourd’hui, c’est son anniversaire...

En ce printemps 2023, le T.E.C. célèbre l’anniversaire de Tadeusz Kantor. Il y a 108 ans naissait l’artiste polonais visionnaire qui laissa une marque indélébile sur le monde de l’art. Tout au long de sa vie artistique, Kantor resta hanté par une intranquillité radicale liée aux tragédies du XXe siècle. Comme un fil rouge, la mort ne cesse de parcourir son œuvre théâtrale. La création d’Elizabeth Czerczuk puise abondamment dans le trésor de Kantor : comme lui, elle construit des images destinées à susciter de fortes réactions émotionnelles chez le public.

À l'occasion de l'anniversaire de Tadeusz Kantor, le 6 avril, assistez à la renaissance de son œuvre ultime, revisitée par Elizabeth Czerczuk :

Retrouvez Aujourd'hui, c'est mon anniversaire*  

 Jeudi :  06/04 à 20 heures

Jeudi : 13/04 à 20 heures 

Samedi : 15/04 à 20 heures

Réservation ici* ou :

· par téléphone au 01 84 83 08 80 – 06 12 16 48 39 

· par courriel à contact@theatreelizabethczerczuk.fr

 


 

Dementia Tremens : la folie déploie ses ailes

À travers Dementia Tremens, librement inspiré du Fou et la Nonne de St. I. Witkiewicz, Elizabeth Czerczuk approfondit le processus créatif entamé en 2016 avec Dementia Praecox. Ce spectacle en perpétuel devenir déconstruit, avec un public toujours plus complice, les codes de l’art dramatique. Désormais, avec une quinzaine de comédiens et danseurs, Elizabeth Czerczuk met en scène un quatuor musical comme partie prenante de la folie artistique.

 

Retrouvez Dementia Tremens* 

Dimanche : 02/04 à 17 heures 

Samedi 22/04 à 20 heures

Réservation ici* ou :

· par téléphone au 01 84 83 08 80 – 06 12 16 48 39 

· par courriel à contact@theatreelizabethczerczuk.fr

 


 

Lecture chorégraphiée : sur les traces de Jean Genet

Après un premier cycle de Lectures chorégraphiées sur le théâtre de la cruauté de T. Kantor, A. Artaud et S. Beckett,

embarquez à présent dans une quête autour des thèmes de l’identité et de la sexualité avec W. Gombrowicz, H. Pinter, E. Ionesco, S. Kane. 

Et, pour commencer, avec  Jean Genet. 

Écrivain de la marge et poète habité, Genet a marqué son époque avec des œuvres provocantes et politiquement engagées.

Pour cette nouvelle lecture, vivez une expérience poétique et sensorielle originale où théâtre, art visuel et danse fusionnent en une seule et même œuvre. 

La performance sera suivie d’une conférence-débat en présence de Patrice Bougon, maître de conférences et président de la Société des Amis et Lecteurs de Jean Genet. Nous aborderons les thèmes de prédilection du dramaturge ainsi que les figures rhétoriques de ses œuvres majeures.

Le débat sera enrichi par la projection du film Un chant d’amour, réalisé par l’auteur lui-même en 1950.

 

 

 Découvrez la vidéo de notre première Lecture chorégraphiée sur T. Kantor*

 


 

 

La formation du L.E.T. se poursuit au printemps 2023

Notre formation en 3 temps se poursuit en 2023. Le prochain module est consacré au « Système Stanislavski ». L'enseignement de ce maître, fondé sur la mémoire affective des acteurs, a influencé, entre autres, le célèbre cours de théâtre new-yorkais Actor’s Studio de Lee Strasberg et d’Elia Kazan. 

Cette semaine intensive de travail abordera l'exploration de la vie intérieure du comédien et sa mémoire émotionnelle. Les différentes méthodes théâtrales pour jouer juste et jouer vrai seront également enseignées dans ce module.

Découvrez la vidéo de présentation* de notre école et plus d’information ici*.

Inscriptions :
· par téléphone au

01 84 83 08 80 ou 06 12 16 48 39
· par courriel à ecolelet@theatreelizabethczerczuk.fr

 

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Lettre d'information - Mars 2023

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire : Éros et Thanatos

Tadeusz Kantor, maître de l’avant-garde polonais, et Mars, dieu de la Guerre dans la mythologie romaine, s’associent pour 3 dates. Venez (re)découvrir ce spectacle où radicalité, surréalisme et beauté formelle se mêlent dans une alchimie vénéneuse et fascinante.

Retrouvez Aujourd'hui, c'est mon anniversaire* 

Samedi :  11/03 à 20 heures

Dimanche : 19/03 à 17 heures 

Jeudi : 23/03 à 20 heures

Réservation ici* ou :

· par téléphone au 01 84 83 08 80 – 06 12 16 48 39 

· par courriel à contact@theatreelizabethczerczuk.fr


 

Dementia Tremens : l’absurde s’invite au printemps

 Rendez-vous le samedi 25 mars pour une immersion complète dans l’univers onirique d’Elizabeth Czerczuk 

avec sa création librement inspirée du Fou et la Nonne de Stanisław I. Witkiewicz.

 

Venez assister à un déchaînement de folie artistique avec des comédiens inspirés par la déesse Maniae,

accompagnés d’un quatuor musical sur scène. 

 

Retrouvez Dementia Tremens* 

Samedi :  25/03 à 20 heures

Dimanche : 02/04 à 17 heures 

Réservation ici* ou :

· par téléphone au 

01 84 83 08 80 – 06 12 16 48 39

· par courriel à contact@theatreelizabethczerczuk.fr

 


 

Cycle de formation printemps 2023

Le Laboratoire d’Expression Théâtrale propose à partir du 29 mars un nouveau cycle de formation autour de trois grands créateurs du théâtre : Stanislavski, Tchekhov, Strasberg. Ce cycle sera fondé sur le « système Stanislavski », créé par ce grand maître du théâtre puis modernisé par ses deux disciples, et abordera la problématique de la mémoire émotionnelle, fondement de la construction du personnage. 

Le but de cette formation est d’initier les étudiants à la méthode pédagogique originale d'Elizabeth Czerczuk, synthèse revivifiée de l'enseignement des grands maîtres du théâtre du XXe siècle.

L'équipe du Théâtre vous accueillera le samedi 4 mars 2023 de 12 h à 15 h à l'occasion de notre journée Portes ouvertes.

Au programme : 

- Du 29 mars au 1er avril : Le système Stanislavski : la vie intérieure et la vérité du jeu d’acteur

- Du 24 avril au 28 avril : Le travail de Mikhaïl Tchekhov : l’imagination créatrice de l’acteur

- Du 29 mai au 2 juin : La technique de Lee Strasberg : l’acteur créateur 

- Le 3 juin : Représentation ouverte au public 

Découvrez la vidéo de présentation* de notre école et plus d'information ici*.

Inscriptions :

· par téléphone au 01 84 83 08 80 ou

   06 12 16 48 39

· par courriel à 

 ecolelet@theatreelizabethczerczuk.fr

 


 

Troisième édition du Festival des Formes Radicales : du 28 septembre au 1er octobre 2023

APPEL À PROJETS ARTISTIQUES

Arts de la plume ou de la scène, Arts de la lyre ou du beau geste, Arts de l’œil ou du mouvement, quelle que soit votre muse, le troisième Festival des Formes Radicales vous invite à postuler sous le signe du mot-clé de cette édition : A comme Artiste, A comme ABSURDE* 

Exprimez-vous en toute radicalité avant le 15 juin 2023 (date limite de réception des dossiers).

Découvrez la vidéo de présentation* de notre édition 2021.

Joignez-nous au 01 84 83 08 80 ou 

06 12 16 48 39

Adressez-nous votre projet à l’adresse :

festival@theatreelizabethczerczuk.fr

 

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20 rue Marsoulan
75012 Paris
01 84 83 08 80/ 06 12 16 48 39
contact@theatreelizabethczerczuk.fr